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Tunisia Road Rally - J3 Djerba-Tozeur 516Kms Imprimer Envoyer
Écrit par L'Bourrin   
Vendredi, 09 Novembre 2012 10:24
Index de l'article
Tunisia Road Rally
J -1
J0 Arrivée en Tunisie
J1 Première étape Monastir-Matmata 525kms
J2 Matmata-Djerba 374kms
J3 Djerba-Tozeur 516Kms
J4 Tozeur-Tamerza-Redeyef-Tozeur 205kms
J5 Tozeur-Kairouan 498 kms.
J6 Kairouan-Hammamet 322 Kms
Fin du rallye
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J3 Djerba-Tozeur 516kms

 

Au briefing, la veille on nous a indiqué que nous allions avoir une longue étape et une traversée du Chott El Jerrid, grand lac salé de 80 kms environ et pour lequel, si nous ne sommes pas trop pressés, l’idéal est de le traverser vers 18h30 pour le coucher de soleil, la luminosité y est exceptionnelle !

Ouais, d’accord, mais hier nous sommes arrivés un peu tard à cause de Pascal… Non je ne cafte pas, je suis juste factuel :) Bref, si on pouvait arriver un peu tôt pour une fois, histoire de pouvoir profiter de la piscine, ça serait tout de même génial, hein Pascal ? Sourire

Le groupe MotoMag part avec environ 30 minutes d’avance puis nous suivrons.

Commence une sorte de longue nationale pénible car il y a beaucoup de camions, et les Tunisiens passent les dos d’ânes quasiment à l’arrêt. Il faut dire que leurs dos d’âne c’est plutôt un truc qui ressemblerait à un alignement de briques qui traverse la route. Généralement un à l’entrée et un autre à la sortie des villages.

Enfin des petites routes, viroleuses, on commence à bien enrouler mais en restant sur la réserve car le grip n’est pas top top…

Le minibus des accompagnateurs est sur l’accotement et Marion nous fait signe de nous arrêter, il y a le groupe MotoMag d’arrêté aussi, on se range après… Marion nous dit que le journaliste MotoMag s’est bourré. Il va bien, une pierre était sur sa trajectoire et l’a fait dévier direction le fossé. La bécane, XTZ1200 Yam, a la jante avant explosée, les joints spy aussi. Le journaliste n’a rien, enfin si l’amour propre entamé…

[mode bonne foi ON] on n’a pas retrouvé la pierre [mode bonne foi OFF]

Nous repartons, mais sans Marc notre suiveur de l’organisation qui prend le relais pour mener le groupe MotoMag.

Nous repassons par le village troglodytique et nous arrêtons au restaurant panoramique.

CH Midi, mais nous devrons attendre 30-45 minutes car c’est trop tôt ils ne sont pas prêt à faire le service :) On sirotera un thé à la menthe en attendant. Extraordinaire le thé à la menthe en Tunisie, il est épais et sucré mais c’est un régal !

Nous aurions bien sauté le repas pour arriver plus tôt et manger quelque chose en route, mais l’ouvreur Michel étant là, on ne peut pas partir. C’est la règle du jeu Sourire

On attend et nous voyons des groupes guidés au Tripy faire demi-tour 200m après le chemin d’entrée du restaurant… Je fais remarquer à Marc qu’il n’est pas bon en lecture de RB… oui oui, c’est pas ta faute, c’est ca, c’est pas top l’électronique Sourire

Nous repartons pour environ 300 kms, d’abord une traversée d’oueds avec des maisons troglodytes, je n’ose pas m’arrêter pour prendre des photos, je le fais en roulant. Pas facile, c’est de la route faite pour les chèvres berbères ! Sourire

Arrive, une traversée de désert, environ 45kms de mémoire puis un peu plus de 20 kms je crois sans rien à faire au road-book. Ca va être long, et ennuyeux. Ben pas du tout ! Il y a eu un vent de sable qui a rendu ça magique et en même temps stressant : ayant vécu en Mauritanie, j’ai déjà vu un vent similaire dégénérer en tempête mais là, c’est plus le même truc rigolo…

Laurence me dit, c’est magnifique de voir les motos devant qui soulèvent le sable, avec les turbulences (on roule à 110) cela fait comme une draperie qui ondule. Pascal me double pour que je voie les mouvements du sable.

On s’arrête au 45éme kms de désert, noté sur le RB : un café ! Rhââaa… pas de bol, il est fermé ! Christophe en profite pour fumer son clop. Il trouve toujours que nos arrêts sont trop courts pour lui, en même temps c’est le seul fumeur de la bande ! Sourire

Nous repartons. Le ciel s’obscurcit encore, le vent se charge encore plus de sable. La route devient vivante, un coup nous la distinguons à peine puis elle réapparait, quand nous croisons un camion ou un bus, on distingue nettement les turbulences avec le sable, cela fait d’immenses volutes, c’est absolument magnifique, sauf qu’à traverser on se demande toujours ce qu’il va y avoir de l’autre côté.

Ca s’épaissit encore, je dis à Laurence, qu’on va rouler plus vite, il reste moins de 20 bornes avant la prochaine ville, si ça doit tourner à la tempête autant pas traîner ! Elle relaye l’info, on se met à 125.

La ville Douz ! Enfin, nous refaisons le plein d’essence. Repartons et là Pascal, nous dit que son pneu arrière se dégonfle à nouveau, c’est vraiment bien les capteurs de pression.

Laurence prend Marion derrière elle. Au carrefour, prendre à droite de la pâtisserie AMOR, un poil dans la lune, j’avais une case de retard… joli cafouillage, on perd 5 minutes. On arrive sur une portion tout en travaux : de la piste caillouteuse quoi. Laurence me dit que Pascal ne suit plus, demi-tour. Le minibus est là, Claude nous donne une bouteille d’eau pour localiser la fuite. Il est bien crevé à 10 cm de la précédente crevaison.

Opération 45 minutes : localisation trou, mèche, gonflage… Papotages…

Nous repartons.

Nous nous arrêtons à une station du centre-ville, il tente de regonfler mais l’embout ne passe pas avec les branches de la jante. Il ya plusieurs autres groupes. Ca fuit encore un peu. On repose une autre mèche, allez sourit Pascal, c’est pas grave… Sourire ce n’est que 45 minutes de perdu encore et la tournée de bières de ce soir, elle est encore pour toi… il sourit plus là… Le toubib en SMT et l’infirmière en passagère s’arrêtent, fument aussi, Christophe est content. On papote mobylette avec le toubib, il trouve que c’est suicidaire de venir en Afrique sans pneu de rechange… oui d’accord, mais encore faut-il pouvoir l’emmener ! Lui, il pouvait : Orga… Sourire

La mèche semble tenir, la pression reste stable, on repart !

Quelques kilomètres plus loin, Pascal s’arrête à nouveau… La mèche a carrément disparu et là le trou est trop gros ! Le pneu commence à se déchirer. On appelle l’organisation. Adrien revient de Tozeur ah ? ok ok… Pascal nous dit de partir, qu’il attendra. Il est hors de question de le laisser seul au milieu de rien comme ça. Par contre, nous sommes surpris qu’il n’y pas de véhicule balai…

La nuit commence à tomber, nous sommes aux portes du Chott, le soleil se couche… Tu vois Michel, nous t’avons écouté, nous avons pris notre temps pour assister au coucher de soleil, bon malheureusement nous ne sommes pas encore dans le Chott, mais plutôt au milieu d’une palmeraie, on voit donc pas grand-chose. Adrien arrive avec le fourgon, il commence à charger la K1300 avec Pascal, nous partons car je n’ai pas d’éclairage sur le RB, il n’était pas prévu que nous ayons à rouler de nuit ! Bon, au besoin, j’ai une frontale dans la sacoche réservoir.

Adrien, roule assez vite et nous double, on lui colle aux fesses… Laurence qui déteste rouler de nuit et encore plus à cette vitesse la nuit, ronchonne un peu mais suit.

Nous arrivons enfin à Tozeur, où nous allons rester deux jours dans le même hôtel ! Super ! L’entretien des mobylettes attendra demain, nous allons à la douche puis déguster nos bières durement gagnées ! Sourire


 



Mise à jour le Mardi, 01 Janvier 2013 21:30